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Quand une orque s'invite lors d'une formation de CA

Dernière mise à jour : 16 déc. 2022

Lors du dernier Cours de Base en Communication Animale que j'ai enseigné, une orque s'est invitée.


Elle a manifesté son désir de communiquer lors du Module 3, en s'imposant auprès d'une participante lorsque celle-ci essayait d'entrer en contact avec un autre animal, puis en se manifestant la nuit, dans les rêves de cette participante.

Le dernier jour, vu ses demandes insistantes nous lui avons consacré du temps. Elle s'est présentée comme une femelle jeune adulte captive dans un delphinarium, née en captivité. Elle est capable de faire "oui" et "non" bien qu'elle puisse aussi communiquer avec les humains et comprendre leurs concept. Elle a eu des petits mais ne vit pas avec eux... elle a perdu ses parents aussi. N'ayant jamais changé d'endroit elle même, elle nous a partagé qu'elle ignore quelle est sa famille et cela lui est douloureux.


Elle a pour habitude de s'écraser le nez sur la paroi de son bassin, pour se laisser descendre, puis remonter et recommencer. Ce mouvement répétitif est douloureux mais lui offre une certaine évasion. Elle précise qu'elle sait très précisément où se situent les parois de son bassin.


Elle a partagé des messages personnels à certaines participantes, se disant "capable de soigner les humains". Ces messages ont effectivement permis à ces participantes de libérer des blocages et des émotions passées.


Elle a proposé que nous la nommions "Océan". "Je n'ai jamais vu l'océan, mais il est en moi." Elle nous ensuite signifié qu'elle, elle est enfermée dans un bocal, en ayant une conscience aussi vaste que l'Océan. Tandis que les humains qu'elle rencontre ont la liberté de sillonner toute la Terre, mais ont la conscience enfermée dans un bocal. Cette orque nous invite à ouvrir notre conscience jusqu'à retrouver en nous la Nature.


D'après elle, sa vie est "inhumaine". Ce n'est pas humain de traiter ainsi des êtres animaux. Si nous étions des êtres humains, nous reconnaîtrions la Terre et l'Océan comme faisant partie de nous, et nous ne pourrions pas les détruire. Nous devons être mutants.


Nous lui avons demandé ce que nous pourrions faire pour elle. "Pour moi? rien. Je ne pourrai pas m'épanouir jusqu'à la pleine maturité. Moi, je vais mourir ici. Pour les autres, il faut que cela cesse. Et pour les orques sauvages, il faut soigner l'Océan, qui est malade."


Nous n'avons pas rencontré physiquement cette orque, mais il n'est pas nécessaire de communiquer avec eux pour constater la détresse profonde de ces animaux dans un delphinarium. Nés sauvages ou captifs ne change rien: a l'échelle humaine nous ne pouvons leur offrir de parc qui remplace l'Océan.


Cessons de fréquenter les delphinariums, soutenons les organisations qui militent pour l'interdiction de la détention des cétacés et enfin, prenons soin des Océans.


Merci à " Océan" de nous le rappeler.

Merci à Emilie, Hélène et Noelle pour leur communication.

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